top of page
  • eric1980

Les problèmes de santé mentale touchent 100% des travailleurs

La problématique de la santé mentale au travail peut toucher 100% des travailleurs (d’après mon expérience… ) Mais, n’ayez pas peur, de l’aide existe. Parlons-en, ici et partout ailleurs!

En 2010, un peu plus de 1 travailleur canadien sur 4 décrivait son quotidien comme très stressant, selon l’Enquête sociale générale (ESG), rapporte Statistique Canada.  Indéniablement, les employeurs perdent de la productivité en raison du stress, et de ses conséquences  telles l’augmentation de l’absentéisme, la baisse du rendement au travail et de l’augmen­tation des demandes de prestations d’invalidité. Les coûts des problèmes de santé mentale à eux seuls sont estimés à 20 milliards de dollars par année aux employeurs.

Le journaliste Charles-Antoine Gagnon (Agence QMI), dans un article paru le 13 octobre 2011 (http://bit.ly/r5BejW) mentionne à ce sujet que environ 3,7 millions de personnes au pays qualifient la plupart de leurs journées au travail d’« assez » ou d’« extrêmement » stressantes, selon l’agence fédérale. L’étude indique aussi que les personnes qui se disent très stressées sont, en général, des personnes ayant fait des études collégiales ou universitaires, qui occupent un emploi de col blanc et qui ont un revenu familial de 100 000 $ ou plus. Ces personnes sont majoritairement des hommes qui ont de 35 à 49 ans.

Ce sont des statistiques impressionnantes! Et, pour ma part, sans aucune vérification scientifique, j’affirme que la problématique de la santé mentale au travail peut toucher 100% des travailleurs, à un moment ou à un autre, dans des degrés très variables. Personne n’est à l’abri : homme, femme, dirigent, employés à temps plein, à temps partiel, stagiaires, étudiants, bénévoles, travailleurs autonomes et autres…

Que ce soit pendant une période de doute professionnel, de dépression saisonnière, suite à un épisode de harcèlement en milieu de travail, parce que c’est plus difficile à la maison, parce que votre superviseur vous a fait une remarque justifiée ou non, parce que votre collègue a eu la promotion que vous pensiez mériter, parce que vous avez perdu un emploi, parce que votre recherche d’emploi est plus difficile que prévue… Je pourrais continuer ainsi bien longtemps… Les causes peuvent être d’ampleurs bien différentes. Mais tout est dans la perception que l’on a de soi et dans la façon dont on vie de tels événements.

Nous avons tous vécu ou bien nous vivrons de tels épisodes! Ce que nous ne pouvons pas anticiper et que nous devons pas minimiser, ce sont les conséquences. Mais n’ayez pas peur, de l’aide existe…

Voici des associations pouvant être utiles :

  1. Revivre (www.revivre.org et 1 866 REVIVRE)

  2. Auton’hommie (www.autonhommie.org)

  3. Association canadienne de la santé mentale (pour les unités régionales http://bit.ly/npNC1z)

  4. (…)

Les Québécois n’ont jamais consommé autant d’antidépresseurs. En 2010, c’est plus de 13 millions d’ordonnances qui ont été remplies uniquement dans la province. (http://bit.ly/hy7CfP)

Je n’ai rien contre le médicament, mais plutôt contre les causes des problèmes menant à la consommation de ceux-ci. Mon propos n’est pas contre les antidépresseurs (bref je ne veux pas parler de médication car ce n’est pas mon domaine d’expertise). Je crois qu’une personne qui en a besoin doit écouter son médecin. On doit continuer d’en parler dans nos milieux de travail et de vie…

Quelles sont les solutions d’après vous? Je compte sur vous pour commenter, parler de vos expériences positives ou négatives en milieu de travail mais surtout donner ici vos ressources, des noms et coordonnées d’organismes pertinents.

Pour suivre cette conversation sur LinkedIn: http://linkd.in/v9Yees

Complément d’information: Dépister le burnout, Publié le 25 octobre 2011 à 05h00 sur Lapresse.ca

Eric Lamirande

Groupe Conseils DDE s.e.n.c.

2 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Groupe DDE Choisi couleur-01.png
bottom of page