Mardi, le 18 février 2014, nous avons eu le privilège d’entendre la conférence de Madame Michèle Taïna Audette, présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), dans le cadre d’un dîner-conférence fort intéressant, organisé par la CDEC de Québec (Corporation de développement économique communautaire de Québec). Quelle femme inspirante! Ce fut un réel plaisir de l’entendre nous parler d’une autre vérité (qui peut nous étonner!) et qu’il ne faut surtout pas oublier, celle des femmes autochtones du Québec et du Canada.
Débutant sa conférence par une salutation spéciale au peuple Wendat, que Madame Audette a décrit comme une société très organisée au plan humain, social et juridique, elle nous explique que pour cette nation (un peuple nomade), l’amour et le lien avec le territoire sont des caractéristiques millénaires qui font en partie sa richesse… Elle affirme ensuite avec justesse qu’en 2014, il est reconnu mondialement que ce sont les peuples autochtones qui sont en mode survie. “Les premières nations méritent de vivre plutôt que de survivre” nous dit-elle ! Les problèmes qui affligent les autochtones du Québec, (notamment les femmes), sont récurrents. On parle ici par exemple de violence, de grande pauvreté, discrimination, des dépendance et d’exclusion.
Notre conférencière mentionne aussi qu’il y a une ignorance maintenue au Québec et au Canada sur les peuples autochtones. Il affirme haut et fort qu’il faut absolument refaire les cours d’histoire dans les écoles du Québec et présenter correctement la réalité des peuples autochtones, pour que la société comprennent leur réel apport historique et actuel à la société que nous formons ensemble.
Devant ces nécessités, où sont les gouvernements ? Ils sont ici, citoyens, citoyennes, fonctionnaires… Madame Audette mentionne aussi que les Québécois(se) font partie du processus de guérison et de réconciliation. Nous avons tous ensemble un rôle à jouer!
Pour ma part, je trouve que la réalité des femmes autochtones au Québec et au Canada. est étonnante dans une société comme la nôtre, qui se dit prospère et évoluée. “Les femmes doivent faire partie du rêve de la réconciliation” mentionne-t-elle sur cet aspect. Après avoir mentionné qu’encore aujourd’hui, des femmes autochtones disparaissent au Canada sans qu’il n’y ait de recherches, elle évoque qu’une enquête nationale sur les disparitions de femmes autochtones est nécessaire (voir en référence l’article Canada : Les abus contre les femmes autochtones requièrent une enquête: http://goo.gl/joc1hE). En terminant, c’est sous les applaudissement nourris et chaleureux que Mesdames Lucie Villeneuve et Michele Thibeau ont remis un présent à notre conférencière.
(photo CDEC de Québec)
Ce dîner-conférence de la CDEC avec la présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), Madame Michèle Taïna Audette vous a été présenté par Desjardins Caisse d’économie solidaire (CECOSOL), Coopérative funéraire des Deux Rives, Corporation d’employabilité et de développement économique communautaire (CEDEC), Corsaire Design, Groupe Conseils DDE et la Corporation de développement économique communautaire (CDEC) de Québec.
Ne manquez pas notre prochain dîner conférence, le 10 juin 2014 avec comme invité Madame Nathalie Dussault, la nouvelle Directrice Générale du CLD de Québec. Vous pourrez nous suivre encore une fois sur les médias sociaux (Facebook et Twitter #cdecdequebec), mais il n’y a rien de mieux que d’être être en personne. Réservez vos places dès maintenant !
Ce fut pour moi un réel plaisir de faire partie de la table médias sociaux (l’équipe de choc!) en compagnie de Luc Samama (Conjoncture Affaires Publiques,) Agathe Vergne (CDEC de Québec) et de Kim Auclair (Niviti).
Solidairement !
Éric Lamirande
Consultant et formateur
Groupe Conseils DDE s.e.n.c. (www.groupedde.com)
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